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Immobilier : nombre de ventes et prix des parkings à Paris et en Ile-de-France

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D’après une étude des Notaires franciliens, le nombre de ventes de parkings franciliens a peu évolué en 10 ans (restant à 10.000 ventes par an environ depuis 20 ans). Par ailleurs, en comparaison, les prix des parkings ont beaucoup moins évolués que ceux
D’après une étude des Notaires franciliens, le nombre de ventes de parkings franciliens a peu évolué en 10 ans (restant à 10.000 ventes par an environ depuis 20 ans). Par ailleurs, en comparaison, les prix des parkings ont beaucoup moins évolués que ceux des appartements.

Combien coûte un parking en Ile-de-France ?

Au 1er semestre 2016, le prix médian d’une place de parking en Ile-de-France était de 16.000 euros (contre 10.700 euros en 1996).
La hiérarchie des prix des parkings par département reproduit celle des logements, avec un prix médian culminant à :
25.000 € la place de parking dans la Capitale,
18.000 € dans les Hauts-de-Seine,
13.000 € dans le Val-de-Marne et les Yvelines,
11.000 € en Seine-Saint-Denis
et autour de 10.000 € dans les autres départements.

Comment évoluent les prix des parkings franciliens ?

La hausse des prix des parkings a été plus forte en Grande Couronne. Globalement, les écarts de prix se sont réduits entre les départements franciliens.
Ainsi, de 1996 à 2016, la hausse des prix s’échelonne entre 30% en 20 ans à Paris à près de 90% dans le Val-d’Oise. Ce fort écart s’explique par le fait qu’à Paris les prix des parkings ont baissé de 1996 à 1999, ce qui n’a pas ou peu été le cas dans le reste de la Région.
Mais globalement, les prix des parkings ont davantage progressé en Petite Couronne et plus encore en Grande Couronne où la nécessité de disposer d’une voiture est la plus forte.
En 1996, acheter un parking à Paris coûtait 3,5 fois plus cher que dans le département le plus abordable. Depuis 2002, le prix d’un parking à Paris est entre 2,4 et 3 fois plus onéreux que celui du département le moins cher.

Comment évolue le nombre de ventes de parkings franciliens ?

En 30 ans, la population francilienne s’est accrue de plus de deux millions de personnes et le parc immobilier d’un million de logements, soit de près d’un quart. Pourtant, dans le même temps, le nombre de parkings vendus seuls a peu évolué et reste proche de 10 000 par an depuis 20 ans.

Pourquoi le nombre de ventes de parkings franciliens a peu évolué en 10 ans ?

Plusieurs explications peuvent être avancées :
Parkings vendus avec appartements
Tout d’abord, la construction d’appartements est généralement couplée avec celle de parkings depuis près d’une quarantaine d’années. Alors que moins de 5% des appartements construits avant la Seconde Guerre Mondiale sont vendus avec un parking, plus de 8 ventes d’appartements sur 10 intègrent un ou plusieurs parkings pour les immeubles construits à partir des années 1980.
La croissance du parc d’appartements s’est donc doublée d’une croissance parallèle du nombre de parkings qui semblent attachés au bien lors de la vente, au moins pour les logements les plus récents.
Moins de voitures
Ensuite, les politiques de mobilité urbaine et des transformations sociologiques ont souvent poussé à l’utilisation des transports en commun, particulièrement dans le cœur de l’agglomération parisienne. De ce fait, le taux d’équipement des ménages en voiture dans Paris a chuté de 42% en 2006 à 36% en 2015, alors qu’il dépasse 80% en France.
D’ailleurs, la part des ventes de parkings à Paris a légèrement baissé au fil du temps. Elle représente désormais environ 35% des ventes d’Ile-de-France, contre 40% en Petite Couronne et 25% en Grande Couronne.
D’autres modes de stationnement
Enfin, d’autres types de stationnement (public, privé ou locatif) ont également pu se développer et venir apporter une solution aux besoins restants.
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